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Lutter contre l'érosion pour protéger la Grande Cariçaie

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La Grande Cariçaie est une rive presque exclusivement constituée de sable. Elle est apparue il y a 150 ans pendant les travaux de la Première Correction des eaux du Jura qui ont abaissé le niveau du lac de Neuchâtel de près de 3 mètres. Soumise à l’énergie des vagues et des courants, elle subit une forte érosion, conduisant localement à des reculs de rive de près d’un mètre par année.

Sur la plus grande partie de sa longueur, les roselières lacustres suffisent à briser l’énergie des vagues et à la protéger de cette érosion. Il existe toutefois plusieurs secteurs, totalisant près de 11 kilomètres, qui ne sont pas suffisamment protégés. Chaque année, des milieux naturels à très grande valeur biologique disparaissent. Des infrastructures humaines (chemins, routes, habitations) sont également mises en danger, de même que des sites archéologiques classés au patrimoine mondial de l’Unesco.

Depuis 2017, l’Association de la Grande Cariçaie coordonne un groupe de travail intercantonal qui vise à protéger les secteurs les plus menacés. En première étape, l’objectif est de protéger d’ici fin 2024 deux secteurs prioritaires à Cheyres et à Vully-les-Lacs. Les études techniques ont montré que ce sont les palissades en bois (pieux jointifs) qui sont les plus avantageuses (meilleur rapport qualité-prix, grande efficacité, intégration paysagère, facilité de mise en œuvre).

Les études géotechniques sont actuellement en cours pour vérifier la qualité du fond lacustre. Au début novembre, seize sondages ont été réalisés depuis une barge dans les secteurs où les palissades sont envisagées.

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