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Les cartes : outils indispensables du gestionnaire

Système d'information géographique

Depuis le début des années 2000, le SIG (Système d’Information Géographique) s’est imposé comme un outil incontournable pour le gestionnaire des réserves, que ce soit pour la planification et la réalisation de travaux d’entretien, ou pour la recherche scientifique. Les fonds de plan imprécis et les cartes papiers ont été remplacés par des cartes virtuelles. Celles que l’Association de la Grande Cariçaie utilise sont toutes générées grâce à cet outil informatique puissant. Ces différentes cartes sont également accessibles au public (carte des réserves, carte de la végétation, carte des travaux d’entretien planifiés, cartes des infrastructures, etc.) et sont à disposition sur le portail geo-caricaie.ch.

Portail cartographique

Le geo-caricaie.ch est le portail cartographique de l’Association de la Grande Cariçaie. Toutes les cartes utilisées par l’AGC sont mises à disposition du public et consultables via ce lien.

Le portail est accessible sur toutes les pages du site. Il suffit de cliquer sur ce logo dans le bandeau gris en bas de chaque page.

SIG - Système d'Information Géographique

Certes moins spectaculaire que les machines d’entretien, le SIG ou Système d’Information Géographique n’en est pas moins devenu l’outil essentiel dans la gestion des réserves naturelles de la Grande Cariçaie.

Mis en place progressivement dès le début des années 2000, cet outil informatique de gestion de données géoréférencées (informations localisées géographiquement, via par exemple un GPS ou via saisie directe sur écran) permet le stockage d’un grand nombre d’informations techniques ou scientifiques, puis l’extraction de données ciblées. Il permet l’analyse croisée de données de différentes natures et aide, grâce à la visualisation sous forme de cartes, à la compréhension d’évolutions complexes ou de liens entre les espèces et leurs habitats. Grâce à la puissance des analyses croisées, le SIG permet de planifier les actions de gestion les plus efficientes et les plus respectueuses de l’environnement, en permettant la prise en compte de nombreux paramètres.

Une grande puissance d'analyse

D’un point de vue scientifique, le SIG s’avère un outil très puissant. Il permet en effet:

  • de stocker un grand nombre d’observations dans les différents domaines de suivi,
  • de réaliser des analyses croisées entre ces observations et d’autres données (carte de végétation, historique de l’entretien, etc.)
  • d’aider à la compréhension de phénomènes ou d’évolutions complexes grâce à la représentation cartographique.

Beaucoup d’études se basent principalement sur la carte de végétation. Une carte détaillée de l’entier du périmètre de la Grande Cariçaie a été réalisée au cours de ces dernières années. Des états antérieurs ou postérieurs ont également pu être restitués, grâce à l’interprétation de photographies aériennes de 1953/54, de 1979/81, de 2001, de 2007 et de 2010. Ces états intermédiaires ne donnent que les surfaces des grands éléments de l’écosystème: lac, marais, étangs, forêts, zones construites. Ils permettent néanmoins de tirer de nombreuses observations sur l’évolution de l’embroussaillement, l’érosion lacustre, etc.

A l’échelle de l’espèce, les données entrées pour l’instant dans le SIG concernent les plantes, les invertébrés, les batraciens et les oiseaux. Corrélées avec la carte de végétation, ces données aident à préciser l’habitat des espèces, en particulier de celles désignées comme prioritaires dans le plan de gestion 2012-2023. Elles permettent aussi de mettre en évidence des aires de distribution d’espèces très rares (voir par exemple le cas de la «déesse précieuse») ou des estimations des populations possibles de ces espèces. Ces informations concernant la localisation des espèces peuvent être complétées par une analyse de leur sensibilité à l’entretien, en corrélant les données avec l’historique de l’entretien.

Gestion assistée par le SIG

Le SIG s’est également très vite imposé comme un outil incontournable pour organiser l’entretien des milieux naturels et des infrastructures. Il a vite remplacé les fonds de plans imprécis utilisés pour les travaux planifiés qui étaient complétés sur le terrain par un système de balises (grands piquets en bois peints) permettant aux machinistes de repérer les limites de parcelles d’entretien.
D’un point de vue technique, l’usage du SIG a permis de redessiner le parcellaire d’entretien et d’affecter à chaque secteur un mode et un rythme d’intervention. Sur cette base, des cartes des travaux à réaliser sont préparées, chaque année. Elles permettent de tenir compte également d’autres contraintes, comme par exemple la présence de stations archéologiques ou d’espèces particulièrement sensibles à l’entretien. Le calcul des surfaces entretenues s’est également simplifié: la faucheuse Elbotel embarque désormais un GPS qui mesure automatiquement la position du peigne de coupe toutes les 2 secondes. On peut ainsi retracer précisément les surfaces fauchées et introduire facilement ces informations dans le SIG.

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