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Identification des zones de reproduction de tritons par ADN environnemental

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Deux espèces menacées de tritons vivent dans les réserves naturelles de la Grande Cariçaie : le Triton lobé (Lissotriton vulgaris) et le Triton palmé (Lissotriton helveticus). En 2018, Julie Guenat a réalisé son travail de Master en biologie à l’Université de Lausanne, dans le but d’identifier les habitats de reproduction de ces tritons dans la Grande Cariçaie.

Pour réaliser cette étude, les méthodes habituelles de recensement, soient la chasse à vue et le piégeage, n’ont pas été utilisées au profit d’une autre méthode : l’ADN environnemental. Cette méthode permet de détecter la présence d’espèces sans avoir à les observer. Elle se base sur l’ADN relâché en permanence par les organismes dans leurs environnements. Des échantillons d’eau sont récoltés dans plusieurs endroits des réserves, puis l’ADN est extrait de ces échantillons, séquencé et enfin les espèces sont identifiées sur la base de leurs caractéristiques génétiques.

Les résultats de cette étude ont montré que le Triton lobé se disperse plus qu’attendu et qu’il n’a pas de préférence en terme de milieu de reproduction parmi les trois environnements de prairies humides étudiés : prairies à laiches, étangs et roselières. L’étude a également démontré que la présence du Triton lobé n’est pas significativement déterminée par des variables environnementales telles que la température de l’eau ou encore la profondeur de la vase et de l’eau.

Contrairement à son cousin, le Triton palmé, lui, n’a été détecté nulle part. Ce qui laisse penser que cette espèce de triton se reproduit en dehors des zones échantillonnées, probablement plus près de son habitat d’hivernage : les forêts alluviales.

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