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Une très bonne saison pour le Héron pourpré

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Emblème de la Grande Cariçaie, le Héron pourpré est souvent cité comme l’une des espèces les plus sensibles aux dérangements au sein des réserves naturelles. À juste titre, car un seul dérangement près d’un nid à la mauvaise période peut suffire à lui faire abandonner sa nidification.

Cette année, une petite colonie comptant 9 couples s’est installée près du port de Chevroux, dans une roselière lacustre située au sein de la réserve internationale d’oiseaux d’eau (OROEM). Ce site, utilisé régulièrement par quelques couples, a ainsi connu en 2025 son effectif maximal depuis le retour de l’espèce comme nicheuse au début des années 2000. Cette progression coïncide avec la mise en place d’une meilleure signalisation dans ce secteur, dont une mise à ban depuis 2021 pour protéger spécifiquement la zone la plus sensible. Même si cela n’empêche pas toutes les infractions et qu’une surveillance et une information restent nécessaires, ces efforts semblent porter leurs fruits. Cet été, jusqu’à près d’une trentaine de jeunes Hérons pourprés ont pu être observés près de Chevroux et de Gletterens, se réunissant pour la nuit dans les roselières et partant sur leurs sites de gagnage (les endroits où ils se nourrissent) dès les premières heures du jour. Un spectacle qui n’avait plus été observé dans la région depuis plus de 70 ans !

Héron pourpré dans la Grande Cariçaie © Christophe Sahli

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