Suivis biologiques

Connaître pour mieux protéger

Une part importante du budget de gestion de la Grande Cariçaie est allouée à la recherche appliquée (au suivi des populations animales et végétales et au contrôle de l’efficacité des mesures d’entretien). Cette recherche porte en premier lieu sur le contrôle des actions de gestion pratiquées depuis 1982 dans les marais de la Rive sud. Défini en collaboration avec une sous-commission composée de scientifiques de plusieurs universités suisses, ce contrôle doit permettre de vérifier que les objectifs de conservation des milieux et des espèces sont atteints. Parallèlement, l’Association doit prendre toutes les mesures utiles pour dresser en tout temps le portrait des milieux dont elle a la charge. Les inventaires floristiques et faunistiques, ainsi que les recensements réguliers de populations d’espèces menacées constituent ainsi l’une de ses priorités. Ils doivent la conduire à proposer de nouvelles mesures de gestion, dans le cas où une évolution critique est détectée. Chaque année, de nouvelles collaborations sont développées avec les hautes écoles et organismes de recherche afin de relayer et déléguer la recherche fondamentale nécessaire à la compréhension du fonctionnement de l’écosystème riverain et de ses biocénoses à des instances plus spécialisées.

La Grande Cariçaie: un sanctuaire pour les espèces menacées

Les listes rouges des espèces menacées sont l’un des instruments qui permettent d’évaluer la valeur d’un milieu. Il est en effet nécessaire que les gestionnaires connaissent et suivent l’évolution des espèces prioritaires, en particulier celles qui pourraient s’avérer sensibles à leur gestion. Pour les groupes d’invertébrés qui ont fait l’objet d’un tel inventaire, 10% du total des espèces qui vivent en Suisse se retrouvent dans la Grande Cariçaie et sont considérées comme menacées. En extrapolant à l’ensemble de la faune potentielle de la rive sud du lac de Neuchâtel, c’est plusieurs milliers d’espèces menacées qui trouvent refuge dans cet écosystème unique et protégé.

Evolution du nombre d'espèces inventoriées

Graphique de l’évolution du nombre d’espèces inventoriées depuis 1850.

Cliquez sur le graphique pour l’afficher en plein écran .

Le rythme d’acquisition de données de nouvelles espèces a connu depuis deux décennies une progression fulgurante, grâce d’une part aux efforts d’échantillonnage par des spécialistes de groupes riches en espèces et d’autre part, grâce aux efforts d’échantillonnage consentis pour la constitution des listes rouges des groupes d’espèces encore peu connus.

Certains groupes sont très bien connus alors que d’autres comme celui des invertébrés l’est beaucoup moins. Cette disparité des connaissances peut s’expliquer par les difficultés d’identification de certains groupes d’espèces animales et par l’attractivité de certains autres pour le naturaliste.

Le degré de connaissance de chaque groupe dépend de la difficulté d’échantillonnage et d’identification. Pour la plupart des groupes, la découverte de nouvelles espèces reste essentiellement le fruit d’études particulières. Seuls quelques-uns de leurs représentants font l’objet d’un suivi attentif, du fait de leurs liens très étroits avec des milieux menacés ou de leur rareté en Suisse.

Publications scientifiques

Tous les résultats d’études et les publications scientifiques se trouvent dans la page Association, rubrique Publications ou en cliquant sur l’onglet PDF dans le bandeau en bas de la page.

Actualités

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